Mis en place depuis l’automne 2021, un nouveau type de marquage innovant baptisé « Luminokrom » est actuellement en test à Villedieu-la-Blouère.
Cette peinture photoluminescente stocke les rayons lumineux la journée pour les restituer à la nuit tombée. Ce processus fonctionne sans consommation d’électricité et sans générer de CO2. Vigilante sur sa consommation d’énergie et sa pollution lumineuse, la commune a choisi d’éteindre certains lieux publics à partir de 21h. Ce nouveau type de marquage s’inscrit dans cette démarche et pourrait compléter l’éclairage public si l'essai s'avère concluant.
Appliqué sur la voirie, la peinture LuminoKrom pourrait être une alternative à l’éclairage public et utilisé pour sécuriser les déplacements des habitants après l’extinction des candélabres ou dans les zones non éclairées. Cette peinture permettrait aussi de guider les piétons et cyclistes ou encore de mettre en évidence des obstacles (chicane, rond-point…).
Pour mesurer l’efficacité de ce dispositif innovant, le ministère de la Transition écologique s’appuie sur le Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA). Cette expérimentation répond à un cahier des charges très rigoureux. A ce jour, 5 sites à Villedieu-la-Blouère, correspondants à différents usages, permettent de tester ce marquage : la rue du Petit Manoir (lotissement), la rue du Stade (vie associative), les chicanes de la rue d’Anjou et les deux ronds-points situés aux entrées de bourg.
Modification du régime d'éclairage
Dans le cadre de cette expérimentation, l’éclairage de ces sites va être modifier à compter du 21 février. Ainsi, les candélabres des rues du Petit Manoir et d’Anjou seront coupés de 21h à 6h du matin. Ils resteront allumés le matin et en début de soirée pour sécuriser les déplacements des piétons et des scolaires. La rue du Stade et les deux giratoires aux entrées de l’agglomération seront quant à eux complètement éteints entre le lever et le coucher du soleil.
Cette phase d’extinction est indispensable afin d’évaluer le dispositif et de mesurer s’il peut constituer une alternative sérieuse à l’éclairage public.
Pour recueillir le ressenti des usagers et habitants de ces secteurs, un questionnaire est mis en ligne : accéder au formulaire
Le procédé Luminokrom sera étudié pendant deux ans, notamment pour évaluer le vieillissement de la peinture. Si le CEREMA juge les résultats satisfaisants, une application sur l’ensemble du territoire français pourrait être autorisée.
Imprimer